LA PECHE A LA VOLEE 

 

Cette technique de pêche très dynamique se pratique à pied, en bord de côte ou en dérive, en bateau. Elle vise des poissons actifs, le plus souvent en chasse, postés entre deux eaux, ou capables de monter loin dans la colonne d’eau, depuis le fond, pour chasser.

Vincent pêche à la volée

Les leurres

Pour la pêche à la volée, on utilise des leurres qui prennent peu d’appui sur l’eau : des leurres de forme slug (Koneel, Sandeel Slug, Majikeel) qui vont produire de larges écarts latéraux à chaque sollicitation. On peut aussi utiliser des leurres à caudale qui opposent peu de résistance au déplacement, de forme slim shad le plus souvent (Sandeel Lure par exemple).

On doit armer ces leurres avec des têtes plombées effilées (VDslug et VDslim dans la gamme PRETAPECHER) dans des grammages d’autant plus légers que le leurre est petit et effilé. La forme de ces têtes va permettre d’optimiser la nage des leurres.

Le matériel

Pour cette pêche on utilise une canne d’environ 2 à 2m20 d’action de pointe équipée d’un moulinet en taille 3000 garni d’une tresse de 12 à 15 centièmes.

 

Illustration technique de la pêche à la volée.

La technique

La technique se pratique dans des zones le plus souvent à forts courants où les poissons sont actifs. Elle permet de stimuler l’agressivité des prédateurs en maniant un leurre de manière énergique et variée pour imiter un petit poisson en fuite.

En se positionnant en amont de la zone à prospecter, on lance son leurre le plus loin possible en travers du courant ou légèrement en aval et on le laisse descendre au fond.

Dès le contact avec le fond, on le décolle d’un coup de poignet sec pour qu’il ne s’accroche pas et on l’anime. Deux types d’animations sont possibles : le jerking ou le twitching.

Le jerking consiste à faire des tirées assez amples et sèches, le twitching des tirées beaucoup plus courtes, qui s’apparentent plus à de petits coups de scion.

Dans les deux cas, la canne part du bas (l’horizontale) vers le haut (au maximum à environ 45°). Seule l’amplitude des coups de poignet ou du bras varie. Pour ne pas perdre le contact avec le leurre et accompagner sa descente, on récupère la tresse en moulinant lorsqu’on descend la canne.

L’animation du leurre peut se faire dans une couche d’eau précise ou par paliers successifs, en partant du fond, jusque la surface. Il suffit à ce moment là de ne pas laisser redescendre le leurre entre chaque phase d’animation.

 

Souvent, l’attaque du poisson se produit à la redescente du leurre. A la touche, le ferrage doit être instantané et vif. Il est impératif d’accompagner la descente du leurre avec une tresse suffisamment tendue pour percevoir les touches ou le fond. La tresse ne doit toutefois pas être trop tendue pour ne pas brider le leurre et le laisser virevolter.